Pollution & Santé

La pollution de l’air accroît la mortalité par Covid-19


Les populations de Paris et de Lombardie ont été particulièrement touchées par la pandémie. Une corrélation qui s’explique notamment par une fragilité accrue des habitants aux inflammations chroniques provoquées par les particules fines et ultrafines.

Depuis un an, des chercheurs avaient déjà établi, notamment aux États-Unis et en Italie, qu’il y a un lien direct entre le taux de mortalité au Covid-19 et la pollution de l’air aux particules fines. Cette corrélation est également très marquée à Paris et dans les grandes villes de Lombardie, où l’air atmosphérique est très chargé en PM2,5 (particules fines qui font moins de 2,5 micromètres, ou millionièmes de mètre de diamètre). «Inversement, il y a très peu de pics de mortalité, par million d’habitants, dans le Bade-Wurtemberg ou en Rhénanie du Nord, où il n’y a pas eu ou peu de pics de pollution», ajoute Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au CNRS à Orléans et premier auteur d’un article publié fin juillet dans la revue Science of The Total Environment.

Article complet (Fr) : Le Figaro

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