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Les "rues canyons", ces artères qui amplifient la pollution


A Paris, la pollution annuelle moyenne en particules fines est trois fois plus élevée que le seuil fixé par l’OMS. Il existe par ailleurs de fortes disparités au sein de la capitale. Un phénomène amplifié par les "rues canyons", des rues étroites bordées par de hauts bâtiments qui vont retenir plus facilement la pollution.

Ce que l’on sait moins de la capitale de l'amour, c’est que l’air y est très pollué. "À Paris, mieux vaut vivre sur des grands axes, à l’exception des Boulevards des Maréchaux et de la proximité du périphérique, que dans des petites rues, certes pittoresques mais très mal ventilée", estime Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche laboratoire LPC2E au CNRS, qui présente une analyse inédite de mesures du taux de particules fines à Paris et dans sa proche banlieue.

Consultable sur le site Pollutrack, la carte de la pollution à Paris révèle que la moyenne annuelle de PM2.5 dans la capitale est de l’ordre de 15μg/m3, soit trois fois supérieure à ce que préconise l’OMS (5μg/m3 ou moins).

Les rues étroites "piègent" les particules fines

Pour les auteurs des travaux, le phénomène s’explique principalement par la présence importante de ce qu’on appelle les "rues canyons". Ce terme désigne des zones où les immeubles sont deux fois plus hauts que la largeur des rues.

 

Article Complet (Fr) : RTBF BE actus

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