Grades PM2.5

Indice Pollutrack : Grades PM2.5

SELON LES RECOMMANDATIONS DE L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

La pollution de l'air extérieur est un problème de santé environnementale majeur

qui touche tout le monde, que ce soit dans les pays à revenu faible, moyen ou élevé.

Impact Sur La Santé

Il existe une relation directe entre l'exposition à de fortes concentrations de particules (particules grossières PM10 et particules fines PM2.5) et une morbidité voir même une mortalité accrues, tant immédiates qu'à long terme.

L'inversement, lorsque l'exposition aux particules respirables est limitée, a un impact qui diminue rapidement pour la santé.

Cette relation directe et positive, permet aux décideurs de projeter des améliorations rapides, pour la santé de la population, qui peuvent être facilement réalisées lorsque la qualité de l'air est améliorée avec succès, par exemple, comme cela a été le cas à Tokyo, après la réduction volontaire de toutes les flottes de diesel.

Plus précisément, les particules fines PM2.5 (d'une taille inférieure à 2.5 micromètres, soit un diamètre vingt à quarante fois plus petit que les cheveux) sont suffisamment minuscules pour pénétrer profondément dans les voies respiratoires, jusqu'à la circulation sanguine, qui peut même être traversée par les plus petites, affectant par la suite la plupart des organes.

Elles ont des effets sur la santé même à de faibles concentrations - aucun seuil n'a été identifié en dessous duquel aucun dommage à la santé n'est observé. En conséquence, des directives de l'OMS ont été publiées pour encourager la plus faible exposition possible à ces particules fines particulièrement dangereuses.

Recommandations
 de l'OMS pour la qualité de l'air

PM2.5
  • 5 µg/m3 moyenne annuelle
  • 15 µg/m3 moyenne sur 24 heures

L'OMS recommande que la moyenne sur 24 heures de 15 µg/m3 ne soit pas dépassée plus de 3 jours par an.

La plupart des 300 villes du monde (plus de 2 millions d'habitants) sont bien au-delà de ce plafond annuel, en particulier en Europe (prédominance des véhicules diesel), au Moyen-Orient/Afrique (pétrole et forage, cuisine, tempêtes de sable), en Asie du Sud-Est (toutes sortes de brûlis) et en Chine (charbon et industrie).

D’où la nécessité absolue de dépister et, par la suite, de réduire les sources urbaines de PM2.5, afin de limiter en fin de compte l’exposition globale des citoyens.

Plus d'information sur le site de l'OMS (En).